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La construction résidentielle reste le plus grand casse-tête

La construction est à nouveau en tête du nombre de faillites

Faillissementen gestegen bouw

Au cours des six premiers mois de cette année, 1 481 entreprises de construction ont fait faillite, soit 10,4 % de plus qu'au cours de la même période de l'année précédente (ce qui constitue également un record).Les chiffres de Statbel le confirment. "C'est du déjà vu tous les mois", souligne Jean-Pierre Waeytens, directeur général de Bouwunie. "Une fois de plus, notre secteur est en tête du nombre de faillites. Un titre douteux, toutefois".

Les réserves s'épuisent rapidement

Les causes sont connues : les carnets de commandes sont moins remplis, la rentabilité de nombreuses entreprises est sous pression. Mais le nombre élevé de start-ups continue également à jouer un rôle. "Les cinq premières années d'une entreprise sont cruciales. Nous constatons que les jeunes entreprises ne disposent pas toujours de réserves suffisantes pour faire face aux crises", explique M. Waeytens. Le manque de connaissances en matière de gestion d'entreprise et du calcul des coûts reste également une cause majeure de faillite. Bouwunie voit toutefois une lueur d'espoir. Le dernier Baromètre de la construction, le baromètre économique de Bouwunie, montre une légère amélioration du volume de travail. Bien que cela dépende fortement du sous-secteur.

Avec un score de 97,7, le Baromètre de la construction enregistre une légère amélioration au deuxième trimestre 2025. C'est presque un point de plus qu'au trimestre précédent (96,8) et même le meilleur score depuis le deuxième trimestre 2023. Toutefois, l'indice reste en dessous de la limite psychologique de 100.

La construction résidentielle reste le plus grand casse-tête. Pas moins de 47% des entreprises de construction actives dans ce segment s'attendent à une nouvelle baisse du volume de travail

Volume de travail

Dans l'ensemble, 24 % des entreprises de construction déclarent avoir plus de travail, tandis que 27 % déclarent en avoir moins. Pour les trois prochains mois, 32 % s'attendent à une diminution du volume de travail, ce qui n'est pas inhabituel juste avant les vacances d'été. 17 % s'attendent à une augmentation des commandes. 85 % des entreprises déclarent avoir actuellement suffisamment de travail. 15 % sont sous-employées.

La construction résidentielle en grande difficulté, la rénovation plus stable

La construction résidentielle reste le plus grand casse-tête. Pas moins de 47 % des entreprises de construction actives dans ce segment s'attendent à une nouvelle baisse du volume de travail. La demande de maisons et d'appartements neufs reste faible. Une reprise prudente n'est pas attendue avant le début de l'année 2026. L'extension annoncée du taux de TVA de 6 % sur la démolition et la reconstruction aux projets de vente pourrait peut-être aider. Le pessimisme prévaut également dans la construction de bureaux et de commerces, une entreprise sur trois s'attendant à un ralentissement.

Le marché de la rénovation s'en sort un peu mieux : 32 % des entreprises s'attendent à une augmentation du volume de travail, tandis que la majorité d'entre elles prévoient un statu quo.

Pour les marchés publics, le tableau est plus sombre : 37 % des entrepreneurs concernés s'attendent à une baisse, en partie à cause de la fin des plans de relance et d'une diminution attendue des investissements municipaux après les élections d'octobre 2024. Les autres travaux d'infrastructure (tels que les services publics) restent relativement stables : 60 % prévoient un statu quo.

Des carnets de commandes légèrement mieux remplis

Les carnets de commandes varient considérablement d'une entreprise à l'autre. 36 % des entreprises ont moins de trois mois de travail. 45 % ont des commandes pour trois à six mois. 11 % ont du travail pour six à neuf mois et seulement 8 % peuvent compter sur des commandes pour plus de neuf mois. Il s'agit certes d'une légère amélioration par rapport au trimestre précédent.

La rentabilité reste le problème principal

La rentabilité reste sous pression. Au cours des trois derniers mois, 29 % des entreprises ont vu leur rentabilité diminuer, contre 17 % qui ont enregistré une amélioration. Pour les mois à venir, 37 % s'attendent à une détérioration et seulement 13 % à une amélioration. 24 % des entreprises déclarent que leur rentabilité est moins bonne qu'il y a un an ; seules 15 % parlent d'une amélioration.

La proportion d'entreprises opérant à des prix rentables a légèrement augmenté pour atteindre 52 % (contre 49 % au trimestre précédent). 6 % des entreprises sont déficitaires, tandis que les autres atteignent le seuil de rentabilité. Les coûts élevés de la main-d'œuvre et la forte pression concurrentielle restent les principales causes de cette situation. Le problème des retards de paiement reste également important, 29 % des entreprises souffrant davantage des mauvais payeurs, bien que ce chiffre soit en amélioration par rapport au trimestre précédent (34 %).

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